White Chalk
Hier soir, par la fenêtre ouverte, une voix portée par le vent.
White chalk hills are all I've known
White chalk hills will rot my bones
White chalk sticking to my shoes
White chalk playing as a child with you
Des
frissons me parcourent l'échine, d'entendre ce timbre qui vibre dans
l'air comme un fantôme. Ils ont mis PJ Harvey, juste à côté de chez moi
(la fin du site alternatif Artamis).
Le lendemain du concert
au Grand Rex, il y a bientôt une année... on avait été voir l'expo de
Giacometti à Beaubourg avec mon ami L. Je découvrais cet artiste,
au-dessus des toits de Paris brillant sous un soleil de novembre.
Après
le rêve, après l'amour, après la nostalgie, après le vertige de
l'enfance retrouvée, l'émotion reste insaisissable. Elle se montre
comme un flash de lumière, puis disparaît aussitôt sans qu'on puisse la
retenir, ni la rappeler.
Et dans ces figures effilées aux
contours impurs ; dans cette musique qui nage dans les scories de cordes
et de voix réverbérées, voilà qu'il devient possible de s'arrêter, et
de comtempler.