30 août 2006
Caméléon
Dans le long couloir qui revient de la caf, je croise une collègue "Hey, salut frisson, tu vas bien, t'as l'air en forme" "Oui, merci, les vacances, le vélo, alimentation saine et belles nuits de début d'automne tout ça" 5 minutes et mètres plus loin, une autre gentille dame "Oh Frisson, t'as l'air fatigué" et moi sans sourciller "Oui, ça se peut, normal, tu sais, le travail, la vie compliquée tu vois" ou comment répondre au plus simple pour rejoindre au plus vite l'espace anonyme de mon bureau.
Et je m'en veux d'être aussi opaque, fuyant, de savoir si bien mentir aux autres et à moi-même. Au point de ne plus savoir moi-même où est la vérité.
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